Limites planétaires 03
Chaque jour, il est de plus en plus courant d’entendre dire que nous vivons sur une planète finie, mais savons-nous ce que cela signifie ? Quelles sont ces limites que nous marque la planète ? Le cadre des limites planétaires définit un espace opérationnel sûr pour l’humanité, basé sur les processus biophysiques intrinsèques qui régulent la stabilité du système terrestre. Le Boundary Framework définit neuf priorités mondiales liées aux changements environnementaux induits par l’homme :
Limites planétaires (Living Planet Source 2016, WWF)
Pour que la civilisation humaine reste prospère dans le futur et permette aux générations futures de se développer dans de bonnes conditions, il est essentiel de transformer les activités humaines afin qu’elles s’adaptent aux limites naturelles qui caractérisent notre planète. Pour cela, toutes les activités que nous réalisons (depuis l'éducation, les processus de production, l'utilisation et l'élimination des produits et les flux d'énergie et de ressources, le temps libre, la façon dont nous nous déplaçons sur les territoires, etc.) doivent prendre en compte ces limites planétaires et corrigés lorsque l'impact qu'ils génèrent dépasse les niveaux sûrs pour notre survie. Ces dernières années, la théorie de la « Donut Economy » a émergé, proposant que notre modèle économique doit être intégré entre deux bandes : une supérieure délimitée par des limites planétaires, et une inférieure qui représente un minimum pour que les gens puissent couvrir leurs besoins fondamentaux. . et des conditions de vie décentes sont garanties.
https://embed.ted.com/talks/kate_raworth_a_healthy_economy_should_be_designed_to_thrive_not_grow
TED Talk Économie des beignets (Source : conférence de Ted)
L’empreinte écologique est la seule mesure qui mesure la quantité de nature que nous possédons et la quantité de nature que nous utilisons. La comptabilité de l’empreinte écologique mesure la demande et l’offre de la nature. Du côté de la demande, l’empreinte écologique mesure les actifs écologiques dont une population donnée a besoin pour produire les ressources naturelles qu’elle consomme (y compris les produits alimentaires et fibreux d’origine végétale, l’élevage et la pêche, le bois et autres produits forestiers). , l'espace des infrastructures urbaines) et absorber leurs déchets, notamment les émissions de carbone.
L'empreinte écologique suit l'utilisation de six catégories de terres productives : les terres cultivées, les pâturages, les zones de pêche, les terres bâties, les zones forestières et la demande terrestre en carbone. Du côté de l’offre, la biocapacité d’une ville, d’un État ou d’une nation représente la productivité de ses actifs écologiques (y compris les terres cultivées, les pâturages, les terres forestières, les zones de pêche et les terres bâties). Ces zones, surtout si elles ne sont pas récoltées, peuvent également absorber une grande partie des déchets que nous produisons, notamment nos émissions de carbone.
Principales conclusions de l'étude Rapport Planète Vivante 2020 (Source : WWF)
L’empreinte écologique et la biocapacité sont exprimées en hectares globaux, en hectares standardisés et comparables à l’échelle mondiale avec une productivité moyenne mondiale. L'empreinte écologique de chaque ville, État ou nation peut être comparée à sa biocapacité. Si l’empreinte écologique d’une population dépasse la biocapacité de la région, cette région connaît un déficit écologique. Leur demande pour les biens et services que leurs terres et leurs mers peuvent fournir – fruits et légumes, viande, poisson, bois, coton pour l'habillement et absorption du dioxyde de carbone – dépasse ce que les écosystèmes de la région peuvent renouveler. Une région en déficit écologique répond à la demande en important, en liquidant ses propres actifs écologiques (comme la surpêche) et/ou en émettant du dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Si la biocapacité d'une région dépasse son empreinte écologique, elle dispose d'une réserve écologique. En 2020, le Jour du dépassement terrestre a eu lieu le 22 août, mais chaque pays a une responsabilité et un impact différents. Nous maintenons ce déficit en épuisant les stocks de ressources écologiques et en accumulant des déchets, principalement du dioxyde de carbone, dans l’atmosphère.
Inverser la courbe de perte de biodiversité (Source : WWF)